23/02/2011

Kiaz, la passion de l’Aunkai

L’Aunkai en est toujours à ses balbutiements dans notre pays, il n’y a eu jusqu’à présent que six cours organisés depuis la première visite d’Akuzawa Sensei et pourtant, un petit noyau s’est déjà formé, un noyau qui ne demande qu’à grandir. L'Aunkai attire de plus en plus de gens, en veut le stage d’hier qui a à nouveau vu le mélange des styles japonais, chinois et même Shiatsu avec la venue de deux amies « Shiatsukates » et qui apparemment ont bien apprécié malgré leur peu d’expérience « martiale », preuve que cela est vraiment ouvert à tout le monde.


Bien sûr, le nom sur l’affiche était moins ronflant que celui du fondateur et a certainement fait que certains se sont posé des questions sur la tenue d’un tel stage. Et moi-même qui connaissait notre hôte du jour en tant que pratiquant, je me suis demandé, tout comme mon ami Robert quelle allait être la tenue du cours. Eh bien, nous n’avons pas été déçus et avons passé trois heures d’étude des plus enrichissantes, un laps de temps passé à la visite de l’éclair.
Kiaz est vraiment habité, littéralement passionné par l’Aunkai et maîtrise très bien son sujet fournissant moults explications sur l’essence de l’art et sur ce qui se passe dans notre corps lors de tel ou de tel geste.

 

 

Quelqu'un de vraiment érudit car il fait assez bien de parallèlles avec d'autres disciplines qui vont des arts chinois au Karaté en passant par la gymnastique suédoise…
Les piliers, les fondements de la pratique comme Mabu, Shiko, Tenchijin, Push out et Ashiage furent, comme à chaque fois, bien travaillés, commentés et corrigés. L’avantage est que tout se passe dans notre langue, donc plus accessible et sans perte due aux traductions (aussi bonnes fut-elles…).

 


Encore du travail…

Une première (pour nous du moins) a également fait son apparition avec Shintaijiku, un exercice vraiment passionnant, tout comme les applications qui peuvent en découler.
Je ne vais pas me lancer ici dans des explications techniques étant encore novice en la matière. Pour plus d’infos, vous pouvez visiter le blog de Kiaz qui fourmille de très bons articles et également consulter différents sites qui se trouvent en lien dans l’onglet « Aïkido ailleurs ».

 


Finalement, après plus de trois heures de travail, on ne sent pas vraiment fatigué, on ressent le « travail » et un certain bienfait (c’est mon modeste cas). On pourrait continuer encore et encore mais la pizza donc le bar nous appellent. L’amitié d’une bonne table et les discussions autour font aussi partie du bel esprit martial…
Merci Kiaz !!!

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