19/09/2014

Commencer et recommencer

Cette saison s’annonce comme celle d’un commencement et d’un recommencement.beginning Suite à mon départ du Suki Dojo, plusieurs personnes m’on demandé pourquoi j’étais parti. En fait cela fut la suite d’une réflexion qui couvait depuis des mois si pas des années. Tout simplement, Arnaud et moi-même n’étions plus sur la même longueur d’ondes au niveau enseignement, ce qui impliquait que les élèves perdaient souvent leur latin entre une pratique venant de Sugano Sensei assez physique (sans sens péjoratif) et une autre essayant d’aller vers la sensibilité et le ressenti. Les personnes qui me connaissent savent que je respecte toutes les pratiques mais ce n’était vraiment plus mon chemin. Au délà de ces différences, Arnaud reste un ami et il mènera le dojo de belle main, j’en suis sûr.productliens Cette séparation fut quand même un déchirement car je me suis rendu compte que j’ai passé près de dix ans en ce lieu. Mais comme dit l’adage « tomber sept fois et se relever huit fois ». Le hasard a fait que l’endroit où je pratiquais le Yoga a vu un horaire se libérer, j’ai donc sauté sur l’occasion. Et je ne regrette pas mon choix car le Centre Perou est vraiment un endroit des plus zen et donc propice à l’Aïkido que j’ai envie d’enseigner, un enseignement grandement inspiré par le travail de Leo Tamaki.magi10Le lieu est le fruit d’une gestation de près de dix années, il été conçu écologiquement, géobiologiquement et est donc entièrement tourné vers la nature. Une énergie particulière s’en dégage, je ressens cela à chaque fois que j’y rentre et c’est également l’avis des personnes qui ont eu la gentillesse de nous rendre visite. Maintenant, ouvrir un nouveau dojo n’est pas chose facile, les enseignants le savent, il faut attirer quelques élèves (ne fut ce que pour ne pas être tout seul 🙂 ), et comme à chaque fois, les promesses de venues se doivent d’être divisées grandement…perou2 Il faut également retrouver le Soshin, l’esprit du débutant pour pouvoir guider les novices qui viennent essayer, montrer et remontrer les gestes de base, essayer de convaincre des bien-fondés de la pratique et façons de faire. Quelques anciens aussi viennent au cours mais ont pratiqué ailleurs et sont encore dans le côté « Yang », il faut chuter fort, serrer, suer, etc. et la tâche est plus difficile encore qu’avec les nouveaux arrivants car certains gestes restent imprégnés dans le corps et il est parfois plus facile d’apprendre que de désapprendre.
Le Sakura Dojo propose maintenant trois cours par semaine, deux à Chaumont-Gistoux et un (pour l’instant) à Bruxelles, une superbe dynamique s’installe…

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