22/04/2011

Deux jours d’Aunkai

Pour la troisième fois, Akuzawa Sensei est venu en Belgique afin d'y dispenser l'art de l'Aunkai. Les pratiquants ont à nouveau répondu "présent", de nouvelles têtes mais également des "habitués" (en majorité d'ailleurs) qui reviennent à chaque fois pour ce partage en compagnie d'un maître des plus chaleureux.

La plupart des participants avaient déjà eu l'occasion de "goûter" à l'Aunkai, nous ne partions donc pas en terrain totalement inconnu.
Cette fois, le déroulement était un peu différent des autres sessions. A savoir que Sensei ne nous a pas fait travailler sans relâche pas mal d'aspects mais a préféré ici se concentrer sur quelques points précis qui furent Maho, Shiko et Push-out. Tous les gestes durant ces 2 jours allaient découler de ces 3 mouvements essentiels.
Le mardi, Sensei allait surtout décrire et approfondir les concepts Aunkai en insistant sur les mouvements décrits plus haut avec toutefois une "variante" dans le push out en déplacement puisqu'un Jo était placé entre les mains.

Le mercredi, révision de ce qui avait été vu la veille et ensuite Ukemi basé sur Shiko suivi d'un grand nombre de push-Out de toutes sortes. Nous terminons par un petit "Jyu Waza" censé être effectué suivant les principes Aunkai mais on se laisse vite, hélas, aller à d'autres choses…
Plus je découvre l'Aunkai, plus j'apprécie fortement cette discipline. Au tout début, je n'avais pas saisi grand chose me demandant (comme d'autres) à quoi cela pouvait bien servir.

Ayant la chance lors des Master Class de travailler avec des pratiquants assez aguérris tels nos amis français, je me rends compte de la profondeur de l'art et du chemin à parcourir. Chaque cours apporte de nouvelles précisions, c'est vraiment enrichissant.
Enrichissants furent aussi les après-stages, surtout le deuxième soir au Bar de l'Acepo, une belle soirée d'amitié autour de pizzas et de bonnes bières.
Merci à tous les participants, à Robert, mon frère siamois et  à nos amis français, les deux Christophe, Manu, Tanguy et bien sûr Léo Tamaki car c'est grâce à lui que nous pouvons suivre de tels maîtres dans notre petit pays.
Quelques photos du stage sont visibles sur notre galerie.

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