02/04/2013

Heureux qui comme…Hino Sensei

 Heureux comme…
Hino Sensei
paraît toujours heureux, il a toujours le sourire. Alors, je ne sais pas si c’est la pratique en elle-même ou le fait de l’avoir cotoié pendant quelques heures mais ce stage a eu un effet euphorique sur ma petite personne et m’a rendu aussi…heureux. Un bel état 🙂
C’est simple
Cette Master Class fut à nouveau l’occasion de revoir le travail merveilleux et assez « simple » de Sensei. Oui, pas de grandes envolées sur le tatami ou de chutes retentissantes. Tout se fait en douceur, en sensation. Il nous faut ne pas penser, « no thinking » et oublier les « formes ». 

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Ne pas penser et surtout pas aux formes
Il nous faut ne pas penser « no thinking » et oublier les « formes », un concept dans lequel nous sommes « formatés » pour la majorité d’entre nous.
Sur un tsuki par exemple, nous avons tendance à nous placer en position Aikido, Ju Jutsu, Karaté, fruit de réflexes acquis, appris et parfois matraqués par nos profs pendant des années. Et là, rien. L’attaque arrive, aspiration du geste et/ou on se retrouve au sol en se demandant ce qui s’est passé ou plutôt, nous sentons ce qu’il se passe car cela va lentement, parfois très lentement mais inéxorablement. On a l’impression d’être dans une autre dimension. Une dimension parfois tragi-comique à tomber comme cela, je devrais me filmer, en fait 🙂 

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Le dernier combat
Bon, il faut rentrer dans ce travail et si on veut faire du « fight » et pousser des « kiai », ce n’est peut-être pas l’heure.
Quelques questions ont fusé, style « si je veux aller vite », il ne faut pas aller vite, « en cas de combat réel », ici, on recherche avec quelqu’un, on ne le détruit pas. D’autant plus qu’Hino Sensei, je pense, a une REELLE expérience du combat, DANS LA RUE, pas sur nos tatamis bien aseptisés donc ces questions n’ont pas trop de sens.

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Sternum, mon bonhomme
Deuxième soir et cette fois notre sternum ou plutôt le point qui se trouve dessus est bien mobilisé par une série d’éducatifs dont certains exécutés près…d’une heure par jour par Sensei. Sortes de moulinettes et travail à deux pour ressentir le point, le dissocier même du reste du corps. Le bras se retrouve également un peu « séparé » car les gestes vont surtout partir de l’avant-bras et du coude qui doit-être « poussé » au lieu d’être « tiré ». Difficile à expliquer pour les personnes n’ayant jamais fait ce mouvement. Pour résumer, imaginez que vous poussiez par l’intérieur de votre coude en enfonçant les doigts de l’autre main dans le pli du bras au lieu de tirer l’os du coude lui-même comme si il était tiré par un fil invisible.

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 Visualisation
La pratique d’Hino Sensei fait la part belle à « voir le mouvement » ou à faire des gestes « qui vous empêchent de penser », du moins c’est ce que je ressens. Par exemple, saisie à ce que nous appelons en Aiki Katate dori, il faut penser « à courir » et même vous pouvez « courir sur place », ce qui va vous faire oublier de vous contracter, rendre vos pieds bien légers et même si l’uke vous broie le poignet, l’amener vers vous sera d’une facilité déconcertante. Sur la même saisie, il faut penser à l' »avancée du coude » et, même chose, facile…

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 Une première dans les Ardennes
Après les deux soirs bruxellois, migration le jeudi vers Paliseul, le fief de nos amis du Ju Jutsu. Un accueil vraiment des plus chaleureux et un public vraiment très nombreux (plus d’une cinquantaine!) ont de fait de cette soirée une réussite totale (même si j’ai peu dormi :-).
La pratique en elle-même a débuté par un petit discours de Sensei expliquant que le travail proposé venait des techniques utilisées sur les champs de bataille par les anciens guerriers japonais. Et à le voir bouger, par exemple, lors des attaques par des adversaires mutilples, on se rend compte que cela doit s’en approcher. Heureusement, l’accent est mis, à notre époque, sur un travail du corps un peu moins dangereux.
Révision du travail du sternum encore mais à travailler absolument si nous voulons progresser dans cette voie, il paraît d’ailleurs que nous n’aurons mal que durant…trois à quatre ans. Après quelques exercices plus qu’intéressants que j’ai note patiemment, nous passons à une sorte de “randori” afin de tout mettre en oeuvre. Bien intéressant et meme si certains attaquaient de manière parfois, humm, étrange 🙂

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  Merci
A Hino Sensei bien sûr pour ses enseignements précieux et sa bonne humeur permanente, à Léo pour nous permettre de rencontrer de tells personnes, à Shizuka et Tanguy pour leur presence, à Robert pour son organisation sans failles, à Monsieur Jacques Broggi, à Laurence et Albert (un merci special là…) pour la belle organisation, leur gentillesse et leur accueil vraiment familial et des plus agréables et également aux nombreux participants.
Je n’ai qu’une chose à dire : Vivement la prochaine!!!
 

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