06/01/2014

La Sagesse du Corps le 30 janvier

Notre ami Sébastien Place animera à nouveau un atelier sur la Sagesse du Corps le jeudi 30 janvier de 19h30 à 21h15 au Sakura Dojo Rue Zaine à 1325 Chaumont-Gistoux (Paf : 10€).
J’apprécie grandement cette méthode basée à la fois sur des mouvements
d’origine chinoise et indienne pour le général mais qui reprend en fait des éléménts d’un peu partout.
En faisant quelques recherches, j’ai retrouvé ce petit texte expliquant la genèse de La Sagesse du Corps par son créateur Allen Pittman (source : le blog d’Erwan).

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La communauté internationale des consciences a déjà compris que le principe de « gestion durable » (autrement dit du bon usage de nos ressources tant celles de notre corps que celles de la Terre ) est fondamental pour la survie de l’humanité sur la terre aujourd’hui, et que les bureaucraties sont incapables de répondre assez vite aux besoins qu’elle exprime. Et l’on voit donc éclorent, de par le monde, d’innombrables initiatives spontanées, même isolées, ou sans financements majeurs ou support de groupes! Ces initiatives sont amicales et s’allient les unes aux autres de façon organique et humaine et le synchronisme avec lequel les personnes concernées entrent en contact les unes avec les autres est parfois étonnant – serait-il orchestré par les anges ? ou n’est-ce peut-être que pure coïncidence! Donc ces personnes créatives qui sont amicales à l’égard de la vie, forment un réseau qui se précise et s’active. Parmi les nombreuses initiatives, il y a celles qui s’occupent de la relation entre la santé de l’individu et celle de la planète. Ces initiatives personnelles pour la santé s’intéressent à la diététique, au yoga, aux plantes médicinales, aux arts martiaux, à l’agriculture biologique, à la production de nourriture ou la qualité de l’eau et de l’air–toutes choses indispensables pour que l’être humain puisse s’épanouir!

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Après trente ans d’études, de pratique et d’enseignement, de par le monde, dans les arts martiaux et plus de vingt ans dans les thérapies physiques, le yoga et le massage, ainsi que l’étude de nombreuses philosophies et systèmes de croyances, j’en suis venu à la conclusion qu’il y a urgence à construire une nouvelle pédagogie concernant l’exercice physique. Une pédagogie dans laquelle le corps humain (quel que soit son âge) puisse (re)trouver son lien à la terre, au règne animal ainsi qu’à la condition humaine d’aujourd’hui. Autrement dit, je visais à ce que l’être humain puisse se relier à Gaïa. Mais je souhaitais que cette pédagogie prenne en compte tout ce que l’humanité à découvert dans sa courte histoire, car il existe nombre de leçons précieuses dans les différentes traditions des écoles d’enseignement physique, dont je suis le dernier détenteur pour certaines d’entre-elles et parmi les derniers pour d’autres.

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Cependant, la plupart de ces écoles sont des systèmes « fermés », c’est-à-dire qu’ils sont limités par des frontières culturelles spécifiques. Aujourd’hui nous les modifions pour qu’ils s’adaptent à nos normes de langage et de culture, ainsi qu’à nos contraintes de temps. Tant le Yoga que les arts martiaux sont souvent « réduits » ou « simplifiés » pour correspondre à la demande et aux besoins modernes. Bien des personnes sont en recherche, parmi la diversité des écoles    d’enseignement physiques, parce qu’aucune approche ne correspond à leurs besoins propres.

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De plus, beaucoup de traditions s’accompagnent d’une mystique particulière dans la relation du professeur à l’élève, qui génère des comportements qui sont bien souvent une distorsion de la relation parentale. Les élèves peuvent ainsi se laisser duper par des professeurs qui s’approprient le statut réservé aux « Maîtres », aux « Prophètes » ou aux « Gourous ». Or un bon professeur est un vrai cadeau, et dans la relation professeur-élève, il doit exister un vrai lien de réciprocité. J’ai eu moi-même plusieurs professeurs remarquables dans différentes disciplines. Mais dans certaines cultures le rôle du professeur peut prendre une forme tyrannique qui ne se traduit pas non plus très bien à l’Occident. Et dans certaines traditions, qui ressemblent davantage à des cultes, les élèves font l’objet d’une manipulation psychologique et d’abus qui peuvent- être très profonds. ; j’en ai moi-même été    témoin. En conséquence, dans la pédagogie que j’ai développée et qui a pour titre « La Sagesse du Corps », la vigilance quand au respect et parfois le rétablissement de l’autonomie et    de l’indépendance d’esprit est un aspect important du travail personnel d’intégration.ALLEN2

Je souhaitais donc encourager la préservation des différentes traditions d’enseignement tout en restant ouvert à l’évolution des consciences. Il s’agissait donc de proposer une pédagogie qui s’enracine dans la réalité du corps lui-même, et non dans celle d’une culture particulière. Je m’éloignais du modèle du corps en tant que « machine », tel qu’il est pratiqué dans nombre de gyms ainsi que de celui qui considère le corps comme un simple animal, réduisant la réalité humaine à celle d’un animal doté d’un gros cerveau ! L’étude de la phénoménologie des chakras et de l’expérience psychique ne m’intéressait plus, non plus que la traduction hâtive et souvent confuse d’anciens systèmes chamaniques dont les initiations physiques extrêmement difficiles sont parfois dangereuses. Je recherchais une pédagogie qui puisse comprendre ces choses mais qui soit plus accessible et raisonnable.

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Je me suis donc penché sur le développement de l’enfant ; j’avais travaillé pendant dix ans comme éducateur physique auprès d’enfants âgés de sept à dix-huit ans, et j’avais animé, en milieu hospitalier, des cours spéciaux pour personnes ayant eu des attaques cérébrales et cardiaques ainsi que des traumatismes crâniens. J’ai donc rapproché mes connaissances sur le développement de    l’enfant des protocoles d’enseignement du Hatha Yoga et de plusieurs arts martiaux traditionnels de la Chine que j’avais étudiés en profondeur auprès de Maîtres authentiques. J’ai rapproché ce  que j’avais appris de prêtres et de moines de plusieurs traditions, notamment la tradition Chrétienne, le Bouddhisme et l’Islam. Ces dernières années, j’ai dégagé un modèle qui est compatible avec toute croyance religieuse- y compris l’absence de croyances. Ce modèle s’enracine dans les étapes du développement de l’enfant, et puisqu’il se fonde sur des étapes que nous partageons tous, il reflète aussi notre histoire, l’évolution des philosophies et des religions humaines, ce qui est communément appelé la Philosophie Pérenne.

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Au cours de l’évolution de l’espèce humaine, la conscience a évolué et elle continue d’évoluer, mais quels que soient les changements des mentalités, le corps lui-même change très peu. C’est pour cela que j’ai construit ce que je nomme une « encyclopédie de mouvements archétypaux » qui est un ensemble de mouvements gradués. Ces mouvements intègrent l’observation des sensations, des émotions et des processus mentaux. La raison humaine jaillit de la vie émotionnelle, et celle-ci est intimement liée aux sensations. Il est donc essentiel d’observer ces relations internes tout en favorisant la santé du corps. L’accent de la Sagesse du Corps est donc mis sur : La relation de la personne à la terre (écologie). Les moyens propres à favoriser la perception des réponses émotionnelles qui jaillissent du corps, notamment lorsqu’il est en mouvement (psychologie personnelle). Les moyens propres à favoriser la perception et la capacité de réponse aux autres à travers une meilleure connaissance de soi ( intégration culturelle et sociale).

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Autrement dit, il s’agit de fortifier et d’assouplir le corps par des mouvements qui lui sont intrinsèquement naturels. Les personnes pourront ainsi renouveler leur expérience corporelle et en dégager un sentiment de confiance en soi, ce qui les amènera à une participation épanouissante de tous les instants de la vie.
Allen Pittman

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