18/06/2015

Un regard vers l’avenir

Cette saison fut celle de la transition. Après être passé par quelques aller-retours fédéraux  pendant plus de vingt ans, après avoir quitté le Suki Dojo, après avoir lancé un nouveau dojo, après être devenu indépendant, quel est le bilan?
Un bilan positif car même si, dans la capitale, les élèves ne furent pas légion au Centre Perou, j’ai trouvé en ce lieu un endroit qui me convient, dans lequel je me sens bien et où mes quelques élèves bruxellois prennent plaisir à venir pratiquer.
Et dès septembre, une nouvelle énergie va apparaître là-bas, j’en suis sûr.

StephForet2A Chaumont-Gistoux, le nombre d’enfants est resté quasi le même que les autres années même si les aléas de la vie ont fait que j’ai perdu des élèves auxquels je tenais beaucoup. Et il fut difficile de « remplacer » des anciens comme Nathan et Charles-Antoine, j’avoue qu’il faudra du temps pour retrouver une équipe investie mais j’ai confiance dans les plus jeunes. Quelques-uns sont déjà comme des uchi deshi.

Au niveau des adultes, quelques arrivées ont littéralement « boosté » le dojo et un beau nombre se retrouve maintenant à chaque cours.
Bilan quantitatif donc mais surtout qualitatif car il règne un bel esprit Aikido sur nos tatamis et en dehors, j’en suis vraiment très heureux.

Pour ma petite part enseignant, je me sens bien, en paix avec moi-même car je peux enseigner ce que je veux, un Aiki en bienveillance, un Aiki qui respecte l’autre, qui ne cherche pas à blesser tout en restant dans un esprit martial.  Les dernières années, mon enseignement était de temps en temps « forcé », je m’adaptais aux élèves présents et si certains voulaient du « physique », je donnais un peu dans cela mais à contre coeur et contre esprit.

Maintenant, mes cours se veulent d’inspiration Kishinkai car là est mon chemin. Loin sont les torsades à tout va et les entre-chocs de Bokken.
Mais je ne rejette nullement les autres pratiques et j’aurais toujours plaisir à revoir et à inviter des personnes vraiment estimables tels Mickaël Martin ou Guillaume Erard qui m’apportent énormément même si ce n’est pas le fondement de ce que j’ai envie de faire.

Cette saison fut également un temps de nouvelles rencontres, de nouveaux partages. Si ceux-ci se sont mulitipliés au fil des mois, je retiendrai surtout la nouvelle amitié avec les merveilleux pratiquants de l’Ishiki Dojo de Poitiers qui ont eu la gentillesse (à mon grand étonnement d’ailleurs) de m’inviter à animer un week-end de stage chez eux.
Une rencontre qui va se renouveler puisque déjà de nouveaux rendez-vous sont pris.

Et dès la rentrée, un regard vers l’avenir avec une nouvelle saison déjà bien riches en stages de toutes sortes, avec la poursuite de l’étude avec Léo Tamaki et également avec Hino Sensei et Allen Pittman, avec la constitution d’un groupe officiel Kishinkai en Belgique et avec la mise sur pied du Kishintaikai, le grand stage annuel de l’Ecole, dans notre plat pays.
Et je n’oublie pas les activités Corpore avec quelques ateliers sur l’année et bien sûr le Week-end qui est une des activités qui me tient le plus à coeur de par son concept et esprit assez uniques.

Plein de projets donc mais au dela de cela, je continue à travailler dans mon coin et à essayer d’apporter quelque chose à mes élèves, qu’ils soient heureux de faire de l’Aïkido, du Budo mais aussi et surtout heureux dans leur vie.

Ralentir le rythme sera pour l’éternité, c’est sûr…
Bel été à toutes et à tous
Stéphane

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