19/09/2011

Crème glacée

 Avez-vous remarquez comment l'on peut prendre le temps de s’émerveiller devant un coucher de soleil en vacances, de l'autre côté de la planète, alors que l'on peut être quasi insensible à celui qui est chez nous? Qu'est-ce qui nous fait agir de la sorte?
 C’est la rareté, bien sûr.
Un réflexe qu'il est bien dommage d'avoir quand on y pense : est-ce le degré d’originalité d’une expérience qui la rend extraordinaire? Ou bien est-ce notre degré de réceptivité et la qualité de l’attention qu’on choisit de lui consacrer?
 

 On peut déguster un simple verre de jus de pomme et en retirer énormément de satisfaction, tout comme on peut s'offrir un super cocktail bien cher sans même le goûter parce qu’on est trop préoccupé. C’est l’état intérieur dans lequel on est qui est délicieux, non pas ce qui est en train de se passer à l’extérieur…

Einstein disait: «Il y a deux manières de vivre notre vie. L’une consiste à penser que rien n’est un miracle, et l’autre, que chaque chose est un miracle.»

S'il est facile de voir le miracle dans le coucher de soleil sous les tropiques, dans la saveur du cocktail somptueux au bord de la piscine d'un 5*, dans tous ces moments "exceptionnels" qui nous entraînent si facilement une fois le moment passé vers de la nostalgie…, nous pourrions choisir de voir le miracle en tout…

Les moments d’émerveillement qui nous sont offerts sur le plateau d’argent de la vie sont certes extraordinaires (miammm!) et ce serait dommage de ne pas s'en délecter avec délice…

Mais l'astuce, c'est qu'ils ont pour le moins autant de valeur que ceux que nous nous sommes nous-mêmes créés en portant une attention spéciale à ce qui est en train de se passer.
Imaginez le plaisir dès lors que l'on sait profiter et additionner les deux!!!

C’est l’"Attitude Crème Glacée»… : la volonté de goûter le moment présent avant qu’il ne fonde et soit hors de portée… Le déclic qui nous amène à cesser de courir et à déguster chaque bouchée…

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