07/12/2009

Sotai

Ces vendredi et samedi, à nouveau cours de Shiatsu avec Frans Copers, quelqu’un que je considère vraiment comme un maître, pareil à certains rencontrés au cours de ma vie d’Aïkido, j’avais déjà écrit celà dans un précédent article.
Comme à chaque fois, une préparation très intéressante portant cette fois sur des « mudras » effectués en kototama (science des sons japonaise qu’O Sensei utilisait fréquemment dans sa pratique). Ces beaux moments suivis de quelques exercices d’Aïkido, art que notre hôte a pratiqué assez longtemps, allaient nous conduire vers une pratique un peu particulière dénommé le « Sotai ».   

 shiatsu

Le Sotaï est, en fait, un système assez efficace basé sur des exercices très simples visant, entre autres, à corriger les distorsions dans les postures corporelles. Son action peut avoir comme effet d’éliminer les douleurs dorsales, dans le cou ou dans les épaules, et de libérer les raideurs musculaires ou douleurs dans tout le corps. On commence généralement par les pieds et on termine au niveau du cou. Il peut également être utilisé pour libérer les blocages énergétiques dans les méridiens qui circulent à travers le corps. Suivant la médecine orientale, ces blocages empêchent notre ki de circuler librement et de ce fait seraient source de tensions pouvant conduire à la maladie ou un mal-être. 

 sotai1

La pratique se base principalement sur des étirements ou sur des actions donneur/receveur.
Une des grandes particularités est que c’est le « patient » qui dans ce cas travaille en grande partie, le « thérapeute » n’étant que guide ou aidant.
Exemple : Nous avons tous une jambe plus courte que l’autre, ne fut-ce que de quelques millimètres, le receveur tirera la jambe concernée vers son épaule par une action de la hanche, le donneur retenant légèrement le pied (action légère de résistance), le relâchement se fera par la respiration.
Le Sotai a été développé au Japon au milieu du 20e siècle par Keizo Hashimoto, un médecin japonais, à partir des techniques occidentales de kinésithérapie.
Si en Shiatsu, il faut avoir beaucoup de ressenti, ici il faut faire preuve d’instinct et mettre cette maxime japonaise en application :
"Shiatsu no kokora wa haha gokoro" que l’on peut traduire "l’esprit du shiatsu est le coeur de la mère" à comprendre par là : l’instinct d’une mère pour son enfant (merci Léo pour la traduction ;o)…

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