Author: Steph

Ces derniers temps, confinement et distanciation venant, nous avons tous eu l'occasion d'éprouver le vide que ce soit dans nos vies, nos activités, notre travail, dans notre famille dont nous n'avons pas vu certains membres, évidemment le manque physique, le manque de toucher de toutes les manières. J'ai ressenti personnellement cela car ces jours se sont, pour la plupart, passés seul avec moi-même et mon chien. L'occasion de faire le point sur les aspects "essentiels" de notre vie (essentiels pour moi mais chacun a ses essentiels…) et de penser au...vide. Le vide dans la pratique Dès les premiers pas sur le tatami, nous sommes confrontés à ce vide, du moins en paroles car arriver à l'amadouer dans la pratique de tous les jours n'est pas si commode. Il m'a fallu bien des années et le polissage d'une pratique à l'origine bien lourde pour arriver à l'approcher. Il n'y a pas de secrets pour l'étudier, il faut pratiquer sans cesse, remettre le marteau sur l'enclume et essayer, essayer. Et puis un jour, le geste "parfait" apparaît et on peut ressentir à ce moment la plus grande des satisfactions. Le vide à l'origine de l'Aïkido Les motivations qui ont poussé Maître Ueshiba à créer l’aïkido sont sans doute nombreuses, mais parmi elles, il y avait le désir de créer un art martial à l’efficacité la plus absolue possible.

Comme chaque année en cours de saison, certains pratiquants nous quittent pour de multiples raisons, parfois parce que l’étude de l’Aïkido est assez lointaine de ce qu'ils pensaient ou par démotivation, il y en a une myriade en fait.

Je pense qu'en tant qu'enseignant d'Aikido, il arrive à un moment où une sorte de bilan s'installe. Qu'ai-je fait durant ces années? Ai-je oeuvré pour le bien de l'art? Ai-je été à la hauteur dans différents domaines?