11/02/2011

Quelques jours à Bras…

La première semaine de février, j’ai passé quelques jours dans le sud de la France, à Bras plus exactement  pour suivre un stage avec Mickael Martin. Pour celles et ceux qui l’ignorent, Bras est un petit village perdu dans le Var à proximité du massif de la Sainte Baume. C’est dans cet endroit enchanteur que se trouve l’Ecole Nationale d’Aïkido (ENA), le Dojo Shumeikan et la partie administration de la FFAB. C'est aussi là-bas qu'enseignait Maître Tamura, fondateur de l'école; il vivait d'ailleurs à proximité dans la ville voisine.


Mickaël à l'entrée du Dojo

Esprit d'amitié, esprit de l'Aïkido
En premier lieu, l'esprit d'amitié qui se dégage d'un tel stage. En effet, le fait de partager tous les moments ensemble ne fait que renforcer ou créer des liens, des tissus amicaux. Evidemment, c'est un peu comme celà lors des stages sur plusieurs jours mais ici il y a un plus. A savoir que tout est géré par les stagiaires, que ce soit la cuisine, la vaisselle, le ménage, mettre la table, faire les courses, etc. Cette petite vie en communauté assez restreinte, l'endroit et l'esprit du stage plaçant les participants à trente maximum ne peut qu'entraîner une fraternité enrichissante à tout point de vue et ce sans tenir compte des grades, sexes, origines, etc.


Explication souriante

La pratique en elle-même
Bien sûr, nous n'avons pas fait que fraterniser…il y avait aussi l'Aiki à raison de six heures par jour au minimum. Et là, nous avions un guide idéal en la personne de Mickaël qui détient à mon humble avis, amplement partagé, les clés pour diffuser la pratique et l'évolution de l'Aïkido de Tamura Shihan. Des cours très bien construits alternant travail des bases et explications très précises sur les placements sans compter le travail des armes également influencé par les maîtres Kuroda et Kono.
Le leitmotiv de la semaine : "Don't turn" ou pour les initiés "Dong Kwai" (pas sûr de l'écriture..).


Pratique avec Hocine

Les soirées
Bon, je m'étais un peu préparé à passer des soirées arrosées ayant entendu que…Finalement, il n'en fut rien, à part quelques apéritifs ou verres de vin et c'était bien agréable d'arriver bien frais sur le tatami le matin. Comme certains l'ont dit, c'était un peu un stage "tisane" sans sens péjoratif. Il n'empêche que les fous rires furent nombreux les soirs d'après cours et je ne me souviens pas d'avoir rit autant depuis bien longtemps. Il faut dire qu'il y avait de sacrés "spécimens" tels nos chanteurs endiablés de Karaoké, notre "Mister Bean" breton et notre contorsionniste charentaise. Tous les repas étaient en fait de vraies fêtes, en particulier celui du délicieux Couscous mitonnés par nos amis algériens, sans oublier les meilleures frites mondiales préparées par la Belgian team qui en ont ravi plus d'un et plus d'une dont Madame Tamura à qui ce petit plat était dédié.


Le magnifique Dojo

Epilogue
Je terminerais en remerciant Madame Tamura pour avoir accepter de passer quelques sympathiques moments avec nous et pour la pratique en sa compagnie, Mickaël pour la générosité de son enseignement, sa disponibilité et sa grande gentillesse et également Jean-Pierre, le géant au grand coeur, pour son formidable accueil. Dans le Tgv du retour vers le nord, l'image de Tamura Sensei est venue plusieurs fois dans ma somnolence…

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