Une visite un peu "polaire" car parsemée de neige à tous les étages, çà a du bien la changer, elle qui a l'habitude d'animer des stages dans le Sud de la France et en…Nouvelle-Calédonie.
Ce stage se démarquait un peu de ce que nous avons l'habitude de voir, c'est à dire que l'accent n'était pas mis sur les techniques ou les jeux mais plutôt sur les moyens d'arriver au mouvement.
Pour cela, pas mal d'éducatifs que j'ai trouvé vraiment intéressants comme Torifune (le rameur) avec une belle explication philosophique, Ikkyo undo, quelque chose que l'on ne fait plus très souvent et qui représente pourtant un des coeurs de la pratique.
Il y en eu bien d'autres d'ailleurs mais qu'égoistement, je garde pour moi :-).
Voir, écouter, ne pas trop parler
Les armes furent assez utilisées pour démontrer le travail du corps, ce qui a pu déstabilisé les plus jeunes ou ceux qui n'ont pas trop l'habitude. Tout comme le vocabulaire japonais propre à l'Aïkido. Quand je parlais des devoirs aiki à faire, en voilà la preuve!
Un tout beau moment avec quelqu'un qui a suivi Tamura Sensei durant près de 35 ans et dont les discussions que ce soit sur le tapis ou autour d'une bonne table m'ont plongé au coeur de la pratique que nous apprécions. Sa pratique est évidemment très influencée par ce mentor, j'ai d'ailleurs eu l'occasion de ressentir plusieurs fois et de me retrouver au sol en douceur par cette petite dame de près de 70 ans, ce qui a réveillé bien des souvenirs de travail avec un autre petit homme à l'allure "insignifiante".
C'est sûr, l'espace d'un week-end, l'esprit de Tamura Sensei est revenu parmi nous…